Parque Nacional Torres del Paine

Parque Nacional Torres del Paine

C’est quoi déjà ce Torres del Paine ??

Torres del Paine c’est un parc national se situant au sud du Chili (cf. carte) d’une surface d’environ 200 000 hectares. Il se situe à 150 kilomètres de Puerto Natales où nous avons séjourné 2 semaines pour les fêtes de fin d’année.

Le parc a été créé en 1959, déclaré réserve de biosphère en 1978 par l’UNESCO et géré par la CONAF (l’équivalent de l’ONF pour la France).

 

Climat

 

Le parc se situant en Patagonie, le climat est assez similaire au reste de la région à savoir :

  • En été (décembre à février) : température moyenne 14°C
  • En hiver : température moyenne 2°C (pas si froid finalement)

Et bien entendu, une météo très changeante en l’espace d’une journée ainsi que du vent…beaucoup de vent ! Ce n’est pas une légende, les rafales pouvant atteindre les 180 km/h.

 

Un peu d’historique

 

D’après les dernières découvertes, le parc aurait été foulé pour la 1ère fois vers 1870 par les Tehuelches (Amérindiens de Patagonie) durant leurs migrations saisonnières. En ce qui concerne les 1ers européens (hors expéditions scientifiques), ils arrivèrent en 1879 et donnèrent aux fameuses tours du parc (nous en reparlerons plus tard) le nom d’ « Aiguilles de Cléopâtre ». Auparavant, les terrains du parc étaient utilisés majoritairement pour l’élevage.

 

Pourquoi un article sur Torres del Paine ??

 

Il faut dire qu’on entend parler de ce Torres del Paine depuis quelques temps déjà ! Il fait partie des incontournables de la Patagonie. Les revenus de la région Ultima Esperanza proviennent en grande majorité du tourisme dont le parc participe énormément à son succès. Il vous suffit de vous balader dans Puerto Natales pour comprendre que tout est centré sur Torres del Paine (profil des touristes, magasins de location de matériel, liaisons en transports etc…). Les chiffres de fréquentation du parc parlent d’eux-mêmes : 8 338 visiteurs en 1986 ; 41 402 en 1995 ; 107 091 en 2005 et enfin 211 886 visiteurs en 2016 (dont près de 58 % d’étrangers). Autant dire que l’augmentation est considérable !! On a même l’impression que les infrastructures ne suivent pas la cadence puisque les routes sont en cours de « bétonnage » afin d’acheminer toujours plus de touristes…

 

 

Logistique et réservation

 

Pour se rendre ou repartir du parc, plusieurs solutions :

  •  Les navettes : 15 000 pesos pour l’aller-retour soit 20€ ;
  • Louer une voiture ;
  • Taxis ;
  • Autostop.

En ce qui concerne la 1ère option (que nous avons choisis), les différentes compagnies (il y en a beaucoup !) effectuent environ deux liaisons quotidiennes. Nous avons pris celui de 7h15 qui était rempli et sommes arrivés vers 9h30 à l’entrée principale où nous avons récupéré notre pass pour le parc (réservation possible sur internet ; 30€). Vous pouvez ensuite soit retourner dans le bus qui vous emmènera à un petit ferry faisant la liaison avec le camping Paine Grande (à l’Ouest) ou bien récupérer une autre navette qui vous emmènera près du camping Base Camp Torres (à l’Est du parc). Dans le 1er cas, il vous faudra à nouveau débourser 20 000 pesos par personne (env. 30€) pour 30 minutes de traversée (en cash et sans distributeur dans le parc !).
Au retour, on a tenté le stop depuis le parking à l’Est. 1 heure plus tard nous étions tous les 3 en route vers Puerto Natales avec comme covoitureurs des canadiens et français. A noter que même pour le stop il y a la queue…on n’était pas les seuls à y avoir pensé. Faut se battre pour trouver le meilleur spot et un lift !
En ce qui concerne le logement, vous avez le choix et pour toutes les bourses :

  • Camping ;
  • Les lodges ;
  • Dortoirs.

 Les équipements sont gérés par 2 compagnies privées (Fantastico Sur et Vertice) hormis pour le camping italiano gratuit et géré par la CONAF (les autres sont désormais fermés sur le circuit W). A noter que ce dernier est très sommaire puisqu’il ne possède pas de sanitaires, poubelles etc. mais uniquement des toilettes sèches !
Ça s’est sur le papier…dans la réalité, il faut passer par la case réservation…et ne pas s’y prendre la veille ! Heureusement que notre ami JB (français croisé en Uruguay puis à plusieurs reprises par la suite) nous a averti 2 mois auparavant. Selon le trek que vous souhaitez faire (le W ou le O), il faut vous assurer que vous aurez un emplacement où dormir puisque les places sont limitées… C’est là que les choses se compliquent.
Les différents campings étant gérés par plusieurs entreprises, qui ont bien entendu toutes leur site internet (oubliez le système commun), il vous faut pouvoir checker vos dates aux différents endroits (donc jongler entre les sites internet) et voir les disponibilités avant de penser réserver. Si vous arrivez à trouver plusieurs jours d’affilés, alors il n’y a plus qu’à espérer que les sites ne plantent pas, que votre paiement se passe sans encombre et que vous recevez les confirmations. Personnellement cela nous a pris une demi-journée et quelques crises de nerf.
Si vous n’avez pas pu réserver, sachez qu’il vous est possible de faire les différentes portions du trek W à la journée avec l’aller-retour tous les jours depuis Puerto Natales (2h aller et 2h retour…) ou bien passer par une agence privée qui aura toujours de la place pour les treks. Il faudra encore une fois sortir le chéquier si vous retenez cette option.
A noter que les prix indiqués sont pour les étrangers, les chiliens bénéficient de prix plus avantageux.
En ce qui concerne le matériel de randonnée, nous avons loué 2 sacs à dos de plus grandes capacités que les nôtres (60L), des bâtons de randonnée ainsi qu’une paire de chaussure haute tige pour Damien. Le reste, nous l’avons pioché dans notre propre équipement (tentes, popotte, réchaud, gourdes filtrantes etc…). La nourriture étant hors de prix sur place (un café soluble vaut 3 000 pesos/4€ ; une bouteille de vin 22 000 pesos/30€…), nous avons fait les courses sur Puerto Natales et pensé au plus pratique (place/poids). Au menu : pâtes, riz, thon, lentilles, maïs, fruits secs, lait en poudre…

 

Notre expérience

 

Le descriptif concerne le trek « W » (5 jours) que nous avons fait et non pas le « O » (8 jours).

 Après être arrivés en catamaran vers 13h le 1er jour au Paine Grande, nous avons entamé la randonnée vers le glacier Grey (partie Ouest). C’est parti pour 11km sous une météo mitigée (temps gris avec des averses régulières). Nico commence en petite forme et s’arrêtera régulièrement le long du chemin pour vomir et se reposer. Damien le suivra quelques heures plus tard…équipe de choc ! On est resté trop longtemps à l’hostel il faut croire… Il n’y a que 250 mètres de dénivelé mais le trajet paraît interminable ! On galère…superbe mise en jambe ! On arrive vers 18h au campement. Vincent reviendra récupérer nos sacs à dos sur les derniers kilomètres. On ne se rendra même pas au glacier à 20 minutes de marche tant nous nous sentons faibles et épuisés. Le vent et la pluie s’invite pour toute la nuit, qui nous permettra tout de même de se retaper pour le lendemain.

  

Nico et Vincent vont randonner 2 heures dans la matinée pour longer une partie du glacier tandis que Damien reste au campement pour retrouver des forces et aller tout de même au mirador voir ce fameux glacier gris ! Ce sera néanmoins avec un temps gris et des averses.
Après le repas nous repartons direction le camping Paine Grande où nous avions atterri la veille et où nous passerons la 2ème nuit. Refaire le chemin inverse en forme nous permet d’apprécier un peu plus les paysages bien que le vent soit également de la partie. Arrivés 16 heures, nous plantons nos tentes (même bien car le camping est soumis à de grosses rafales !) puis nous reposons au soleil cette fois ! Le décor est superbe : montagnes enneigées, parsemées de petits glaciers et un lac bleu turquoise !
Quelques étirements car les articulations et les muscles souffrent…

  

 

La 3ème journée nous partons direction le camping italiano à 7km, sous la pluie à nouveau (mais on reste optimistes !). Nous arrivons vers midi avec un temps qui s’améliore. La vue depuis le camping est splendide : bonjour glacier Frances ! La surprise du jour concernera la réservation qui est pour une personne…apparemment… les gars de la CONAF n’ont pas de registre sur place. On se demande à quoi sert le système de réservation ! Nous posons la 1ère tente et nos sacs puis partons pour la 2ème étape du jour : le mirador Britanico (+ 11km aller-retour et 750 m de dénivelé). Les nuages au loin ne sont pas rassurants mais la chance nous sourit, plus nous avançons et plus le temps se dégage. Le genou de Vincent commence cependant à souffrir… ce sera genouillère jusqu’à la fin du trek. Nous avons quand même le soleil en prime à l’arrivée ! Belle récompense. On entend par moment des énormes craquements lorsque de gros morceaux de glaces se détachent du glacier Frances. La 1ère fois on s’est demandé ce que c’était…le bruit est impressionnant…la vue tout autant ! Les sommets frôlent les cieux…on a devant nous des murs de 2 500 mètres (avec un sommet à 3 050 m) !! Retour au camp où nous pouvons finalement poser notre 2ème tente (le camping est au final à moitié vide), faire une toilette avec des lingettes et nous coucher assez tôt (en même temps à 23h il fait encore jour…, pas question d’attendre le coucher de soleil).

  

 

4ème jour : 18km avec les sacs direction le camp de base Torres (à l’Ouest du parc). Le chemin longe la baie turquoise et le soleil nous accompagne dès la 1ère heure ! On sent la bonne journée ! Les paysages sont à nouveaux sublimes, les contrastes, d’un autre monde ! On peut même voir les reliefs hors du parc que nous n’avions pu voir la veille. On enchaîne les kilomètres, remplissons nos gourdes filtrantes dans les cours d’eau ou cascades (quel luxe cette eau en provenance des glaciers !). Arrivée dans l’après-midi au campement, contents d’avoir terminé cette étape tout de même épuisante : la plus longue depuis le début et surtout chargés ! L’avantage étant que ces derniers pèsent moins lourds au fur et à mesure de nos repas (note de Vincent : Oui mais les genoux font de plus en plus mal). La douche des 2 jours est plus que bienvenue ! Nous passerons le reste du temps à se reposer, lire, profiter de la vue sur la montagne et un glacier, essayer de bronzer pour finir par nous endormir avec les chevaux qui hennissent au loin sur la colline…un décor de carte postale!

  

 

5ème et dernier jour à Torres del Paine : étape assez physique puisque nous nous rendons au point le plus célèbre : les tours ! Nous partons de bonne heure (7 heures) afin d’éviter l’affluence et sans les sacs à dos que nous laissons au camping (sauf un petit pour le pic nic). Ça grimpe et notamment sur la dernière portion mais 3H30 plus tard, nous voilà enfin aux Torres ! Le temps est à nouveau avec nous : grand ciel bleu, pas un nuage à l’horizon, on ne pouvait rêver mieux pour ce final. Nous sommes à peine 10 et profitons du calme pour souffler et nous imprégner du lieu grandiose ! Nous prendrons notre repas en compagnie d’un couple suisse que nous avons rencontré la veille et resterons sur place 2 heures. Au moment de redescendre, nous réalisons que l’endroit s’est rempli…l’envers du décor… La descente ressemble à une fourmilière en ébullition…le rythme n’est pas régulier, le chemin est saturé… La majorité étant des randonneurs « à la journée ». Damien et Nico se sont amusés à compter…et se sont arrêtés à 600 ! Nous serons de retour au campement vers 16 heures ; le temps de prendre une douche, replier nos affaires et se rendre au parking pour le stop en boîtant pour Vincent (genou) et Damien (moignon fatigué malgré qu’il ait bien encaissé ce 1er trek sur plusieurs jours : petite fierté personnelle faut avouer).

  

 

Bon et alors il vaut le coup ce Torres del Paine ??

 

Notre avis concernant ce fameux W est globalement positif même si plusieurs aspects viennent le contrebalancer. On avait un peu peur d’être « déçus » étant donné que tout le monde vous en parle, que vous voyez des photos partout…on voulait des surprises et des effets wahou intacts…on les a eu ! La nature est vraiment splendide, les paysages variés, beaucoup de rapaces (des Caracaras, pas de condor en vue) et une atmosphère à part entière…l’expérience est validée !
Ne nous y méprenons pas, le tourisme visé est plutôt haut de gamme ! Ce n’est pas donné et tous les coups sont permis pour vous faire dépenser un maximum sur place. Ainsi si vous souhaitez vous charger le moins possible, vous pouvez louer (en avance) vos tentes, duvets etc sur place (et même des sherpas locaux !) ; il faudra en revanche sortir le chéquier et aligner les zéros…money money money !
Bien que l’on nous ait prévenu, certains tronçons se sont avérés saturés de randonneurs et notamment le plus célèbre (Torres). En soit nous pensons avoir été chanceux sur le reste du parcours mais au vue de la croissance touristique du parc…ça risque de se dégrader et c’est bien dommage ! On se demande même comment ils pensent faire rentrer plus de personnes sur certaines parties !
Un autre aspect péjoratif mais totalement indépendant du parc fut la météo mitigée sur les 2 premiers jours ainsi que la gastro passagère de Nico et Damien qui n’ont pas permis d’apprécier au mieux les randonnées.
Comme introduit précédemment, le système de réservation et l’organisation de manière générale s’est avérée… bordélique ! Confirmations jamais reçues par email, personnes manquantes, informations contradictoires, campings indiqués comme remplis alors qu’en ce qui nous concerne la majorité semblait bien vides, sites internet mal foutus…bref une bonne prise de tête pour pouvoir au final randonner dans la nature…pour un européen la pilule peut difficilement passer.

 

 

Enfin, bien que le système de transport soit développé et varié, il reste assez chronophage et notamment lors de votre arrivée. On pensait après nos 2 heures de bus depuis Puerto Natales, arriver au catamaran…erreur ! Il vous faut ensuite faire la queue (bon pas pour nous grâce à la prothèse de Damien) pour récupérer votre pass à l’entrée, puis reprendre le bus pendant 30 minutes pour rejoindre le terminal. Enfin vous vous rendrez compte que les gens courent pour faire la queue pour le (petit) catamaran (1 traversée toutes les heures) car cela se joue à quelques minutes près. On l’aura appris à notre dépend…1 heure d’attente en plus…on commencera la randonnée à 14h !

 En soit et pour conclure, rien de très grave, mais ne pensez pas y partir l’esprit aussi tranquille. Le jeu en vaut cependant la chandelle ! En espérant que l’afflux de touriste ne viennent pas gâcher cette fantastique expérience !

 Hasta luego!

 

Sources : Google ; wikipédia
PS : comme à notre habitude, vous trouverez plus de photos dans notre galerie.

 

 

 

 

 

 

Matériel et références

Matériel et références

Liste du matériel disponible ici ! (Si vous souhaitez plus de détails notamment pour les prix n’hésitez pas à nous contacter via le formulaire du site).
Un voyage d’un an, et à vélo, inutile de préciser que cela se prépare ! Une fois la décision prise de partir, la 1ère partie du travail commence : la sélection du matériel ! Autant vous dire qu’il faut avoir du temps pour traiter la quantité d’information disponible. A force d’éplucher les blogs de cyclotouristes, les magazines spécialisés (on vous conseille notamment « Carnet d’Aventures » qui nous a par ailleurs accordé une brève ; et plus particulièrement les hors-séries) mais aussi et surtout…les retours d’expérience ! Si vous connaissez des personnes qui ont déjà fait ce genre de trip, allez donc vous chercher quelques bières et échangez autour d’un bon repas si ce n’est pas déjà fait. Le cas contraire, prendre contact pour une session SKYPE sera également bénéfique dans tous les cas !
Ainsi ce travail de capitalisation d’information nous aura pris environ 3 mois ; avec comme fil rouge : le poids et surtout l’espace disponible dans les sacoches !! Vous l’aurez compris, chaque gramme est important dans ce genre d’aventure car le moteur…c’est vous !

Vélos

Pour devenir de parfaits cyclotouristes il faut par conséquent…des vélos de randonnée ! (on vous avait prévenu on est très pragmatiques comme gars). 2 écoles en ce qui nous concerne : Nico et Damien décident de monter leur propre vélo et Vincent d’en acheter un. Les 2 solutions ont leur propres avantages et inconvénients. Bien que la 1ère vous prendra du temps…beaucoup de temps, elle vous permettra cependant de bien connaître votre vélo, de pouvoir le réparer plus facilement en cas d’incident et puis d’apprendre tout simplement si vous n’êtes pas un expert en la matière.
Ainsi il vaut mieux éviter de s’y prendre à la dernière minute pour éviter les mauvaises surprises (défaut, pièce manquante, mauvaise référence, colis perdus etc…). Avant la commande d’une pièce, prenez bien les mesures nécessaires et vérifier sa compatibilité avec celles déjà commandées/reçues.

selle cuir brooks

Quant à la sélection du matériel, à chaque cycliste ses préférences ! Après tout, tout dépend de vos envies, votre budget, la durée du voyage etc. Pour exemple la selle. Encore une fois 2 écoles en ce qui nous concerne : le cuir pour Nico et Damien (qui s’adaptera à la forme de vos fesses après quelques centaines de kilomètres mais qui nécessite un entretien ; d’être protégée du soleil, de la pluie…) ou bien une selle plus classique en gel pour Vincent (moins contraignante mais ne s’adaptera pas).
Pour le montage…vous pouvez vous en sortir tout seul pour 90% environ si vous êtes un minimum débrouillard et possédez une formation « meubles IKEA » avérée, tant vous trouverez tous les tutos nécessaires en ligne. Pour les parties plus délicates (exemple : montage de la fourche avant) :

  • Vous pouvez faire appel à une connaissance (comme dans « Qui veut gagner des millions ») ;
  • Vous pouvez vous rendre dans un garage solidaire où en échange d’une cotisation annuelle, vous aurez accès à de nombreux outils et un personnel qualifié qui pourra vous filer un coup de main (Paris regorge de ces garages solidaires !)

Et surtout n’oubliez pas de personnaliser votre vélo si l’envie vous prend…après tout vous ne ferez pas un voyage comme celui-là tous les jours ! Quelques conseils SRCP dans le cas d’un voyage type cyclotourisme :

  • Choisir un cadre acier plutôt qu’aluminium : bien que plus lourd, l’acier se réparecadre acier surly

    plus facilement et partout contrairement à l’aluminium et autres alliages qui requièrent des compétences et matériels particuliers. Il est également plus résistant et absorbe mieux les vibrations ;

  • Taille des jantes : 26 pouces ! Et oui…en cas de pépin la taille la plus fréquente à l’échelle mondiale c’est du 26 pouces !

Sacoches

Comme pour une maison, plus on a de place, plus on en met ! Soit vous définissez le volume nécessaire après sélection de tout votre matériel, soit vous achetez en vous disant qu’il faudra que tout rentre. On est parti sur la seconde option. Vérifiez auparavant la capacité (kg) de chargement de vos portes bagages.
Les références en matière de sacoches sont VAUDE et ORTLIEB (plus chères). Nous avons opté pour VAUDE d’autant que les retours d’expériences sont très bons. Les critères importants pour un voyage longue durée sont :

  • Le taux d’imperméabilité !
  • Résistance du tissu et des articulations ;
  • Facilité d’accroche et décrochage ;
  • Lavage aisé ;
  • Volume disponible.

Nous sommes tous les 3 partis sur la répartition suivante :2 grandes sacoches arrière (25L chacune) + 2 petites sacoches avant (12L chacune) + 1 sacoche guidon (7L). Cette dernière est particulièrement utile pour stocker tout ce que vous souhaitez garder à proximité (gants, téléphone etc…).
Nous avons également prévu chacun 1 sac à dos (de volumes différents) posé sur le porte bagage arrière qui sert en plus de stockage, de sac pour les randonnées.
Sans le vouloir, nous avons chacun pris une couleur différente ! SRCP sera tricolore bleu, jaune, rouge ! Outre la blague, il s’avère que s’équiper de sacoches à couleurs « flashi » permet une meilleure visibilité auprès des véhicules…songez-y !
Retour d’expérience : au bout de 3 mois, aucun problème à déplorer et nous sommes plutôt satisfaits de nos achats !

Camping

matelas camping

Étant donné que nous ne planifions pas les nuits à l’avance, nous ne savons pas si l’on dormira sous un toit d’un jour à l’autre. Par défaut nos tentes sont donc « nos maisons ». Autant dire que le choix est important. Pourquoi plusieurs tentes d’ailleurs ? Cela représente plus de poids à transporter ?
Nous avons convenu dès le début de certains éléments de confort comme on les appelle. Autrement dit sur lequel nous sommes moins regardant concernant le poids. Le voyage étant à long terme, ces « éléments de confort » sont des points qu’il ne faut pas négliger selon nous. Ainsi la tente en fait partie : ce sera une par personne pour des questions d’espaces « privés individuels » mais également pour pouvoir dormir à côté de nos sacoches, prothèse etc… Ces dernières représentent une dépense importante dans le budget total mais sont indispensables et affichent quelques caractéristiques indispensables : poids, résistance aux rafales de vent, facilité de mise en place, résistance à l’usure, séchage facile, qui condense le moins possible…notre choix s’est porté sur MSR pour Nico et Damien et Vaude pour Vincent!

Parmi les autres points de confort on citera notamment : les matelas gonflables, la cafetière italienne, l’enceinte portable…réchaud msr

En ce qui le matériel commun, l’avantage étant de voyager à plusieurs pour partager le poids ! Nous avons également favorisé le matériel pliable pour gagner en espace (cf. liste ; matériel Sea to Summit) et choisi un réchaud fonctionnant aussi bien à l’essence qu’au gaz (l’essence étant plus facilement accessible en Amérique du sud). Autre élément important : le tarp, afin de protéger les vélos (et possiblement nous) des intempéries et visuellement la nuit après les avoir attachés entre eux.

Informatique

go pro avec serre tete

Nous avons choisi d’immortaliser cette aventure et de vous la faire partager un maximum mais pour ça…il faut un peu de matos informatique ! Autant vous dire qu’on a prévu large et lourd (bon Nico possède la majorité de l’équipement). Damien et Nico aimant la photographie…ils ne pouvaient rêver d’une plus belle occasion pour flasher ! Ainsi nous avons embarqué 2 reflex : 1 Canon 700D et 1 Nikon D3100 ; 2 GO Pro pour les plans vidéos (Hero 3 et Hero 3+) ou plans risqués pour nos reflexs (accessoires : serre-tête et perches télescopiques).

Enfin pour les plans aériens, Nico a craqué pour notre plus grand plaisir et investi dans un drone MAVIC Air. Avec 3 batteries, le temps de vol total atteint une heure d’autonomie pour une portée de 7 km maximum. De nombreux modes permettent au drone de nous suivre pendant que l’on pédale, faire des plans circulaires, photos à 360 °et bien d’autres ! Pour information, le pack complet (drône, manette, batteries, hélices de rechange…) pèse environ 1kg.

Afin de mettre tout cela en forme, l’ordinateur reste l’idéal ! Nous utilisons pour les vidéos VegasPro qui s’avère assez intuitif et nous permet de gagner du temps comparé à une tablette ou autre outil (certes plus léger).

Enfin nos liseuses électroniques divertissent bon nombre de nos après-midi et soirées en tente, auberge etc. Teams Kobo et Kindle en ce qui nous concerne; on vous laisse regarder de temps à autre notre compteur de livres terminés pour vous donner une idée du temps passé à lire…

Vêtements & Hygiène

En ce qui concerne les vêtements, il faut être le plus exhaustif possible en le moins de place possible. Cela signifie qu’il faut emporter des vêtements nous permettant de supporter toutes les températures et autres conditions climatiques (coupe-vent ; double-peau ; doudoune…). On les compte sur les doigts d’une main : quelques t-shirts (anti transpiration notamment) ; quelques caleçons et chaussettes ; 1 pantalon de randonnée qui se transforme en short ; des chaussures de marche, une paire de sandale et une de tongs ! Plus l’équipement est polyvalent et sèche vite plus il a des chances de partir en voyage !

Pour la partie hygiène, une trousse de toilette réduite à son maximum. Cela ne sert à rien de partir avec plusieurs exemplaires : tout s’achètera sur place pour la majorité. Nous avons tout de même prévu quelques savons et dentifrices « écologiques » dépourvus d’agents chimiques et toxiques pour l’environnement qui nous permettent de prendre des douches, laver la vaisselle ou encore notre linge dans les cours d’eau.
Lorsque nous n’avons pas accès à l’eau…les lingettes pour bébé prennent le relai afin de se coucher « moins sale » dans nos duvets !

Trousse de secours et soins

Nous avons pris le parti de prendre chacun une trousse de secours au cas où nous serions amenés à nous séparer à un moment ou l’autre mais également pour partager certains équipements dont le doublon serait inutile:

  • Pince à épiler ;
  • Compresses ;
  • Crèmes hydratantes ;
  • Tablettes contre le paludisme ;
  • Couvertures de survies ;

Damien a également emporté avec lui quelques produits supplémentaires pour le moignon qui ne supporte pas forcément le froid de la même manière ainsi que des manchons en gel de rechange.