Matériel et références

Matériel et références

Liste du matériel disponible ici ! (Si vous souhaitez plus de détails notamment pour les prix n’hésitez pas à nous contacter via le formulaire du site).
Un voyage d’un an, et à vélo, inutile de préciser que cela se prépare ! Une fois la décision prise de partir, la 1ère partie du travail commence : la sélection du matériel ! Autant vous dire qu’il faut avoir du temps pour traiter la quantité d’information disponible. A force d’éplucher les blogs de cyclotouristes, les magazines spécialisés (on vous conseille notamment « Carnet d’Aventures » qui nous a par ailleurs accordé une brève ; et plus particulièrement les hors-séries) mais aussi et surtout…les retours d’expérience ! Si vous connaissez des personnes qui ont déjà fait ce genre de trip, allez donc vous chercher quelques bières et échangez autour d’un bon repas si ce n’est pas déjà fait. Le cas contraire, prendre contact pour une session SKYPE sera également bénéfique dans tous les cas !
Ainsi ce travail de capitalisation d’information nous aura pris environ 3 mois ; avec comme fil rouge : le poids et surtout l’espace disponible dans les sacoches !! Vous l’aurez compris, chaque gramme est important dans ce genre d’aventure car le moteur…c’est vous !

Vélos

Pour devenir de parfaits cyclotouristes il faut par conséquent…des vélos de randonnée ! (on vous avait prévenu on est très pragmatiques comme gars). 2 écoles en ce qui nous concerne : Nico et Damien décident de monter leur propre vélo et Vincent d’en acheter un. Les 2 solutions ont leur propres avantages et inconvénients. Bien que la 1ère vous prendra du temps…beaucoup de temps, elle vous permettra cependant de bien connaître votre vélo, de pouvoir le réparer plus facilement en cas d’incident et puis d’apprendre tout simplement si vous n’êtes pas un expert en la matière.
Ainsi il vaut mieux éviter de s’y prendre à la dernière minute pour éviter les mauvaises surprises (défaut, pièce manquante, mauvaise référence, colis perdus etc…). Avant la commande d’une pièce, prenez bien les mesures nécessaires et vérifier sa compatibilité avec celles déjà commandées/reçues.

selle cuir brooks

Quant à la sélection du matériel, à chaque cycliste ses préférences ! Après tout, tout dépend de vos envies, votre budget, la durée du voyage etc. Pour exemple la selle. Encore une fois 2 écoles en ce qui nous concerne : le cuir pour Nico et Damien (qui s’adaptera à la forme de vos fesses après quelques centaines de kilomètres mais qui nécessite un entretien ; d’être protégée du soleil, de la pluie…) ou bien une selle plus classique en gel pour Vincent (moins contraignante mais ne s’adaptera pas).
Pour le montage…vous pouvez vous en sortir tout seul pour 90% environ si vous êtes un minimum débrouillard et possédez une formation « meubles IKEA » avérée, tant vous trouverez tous les tutos nécessaires en ligne. Pour les parties plus délicates (exemple : montage de la fourche avant) :

  • Vous pouvez faire appel à une connaissance (comme dans « Qui veut gagner des millions ») ;
  • Vous pouvez vous rendre dans un garage solidaire où en échange d’une cotisation annuelle, vous aurez accès à de nombreux outils et un personnel qualifié qui pourra vous filer un coup de main (Paris regorge de ces garages solidaires !)

Et surtout n’oubliez pas de personnaliser votre vélo si l’envie vous prend…après tout vous ne ferez pas un voyage comme celui-là tous les jours ! Quelques conseils SRCP dans le cas d’un voyage type cyclotourisme :

  • Choisir un cadre acier plutôt qu’aluminium : bien que plus lourd, l’acier se réparecadre acier surly

    plus facilement et partout contrairement à l’aluminium et autres alliages qui requièrent des compétences et matériels particuliers. Il est également plus résistant et absorbe mieux les vibrations ;

  • Taille des jantes : 26 pouces ! Et oui…en cas de pépin la taille la plus fréquente à l’échelle mondiale c’est du 26 pouces !

Sacoches

Comme pour une maison, plus on a de place, plus on en met ! Soit vous définissez le volume nécessaire après sélection de tout votre matériel, soit vous achetez en vous disant qu’il faudra que tout rentre. On est parti sur la seconde option. Vérifiez auparavant la capacité (kg) de chargement de vos portes bagages.
Les références en matière de sacoches sont VAUDE et ORTLIEB (plus chères). Nous avons opté pour VAUDE d’autant que les retours d’expériences sont très bons. Les critères importants pour un voyage longue durée sont :

  • Le taux d’imperméabilité !
  • Résistance du tissu et des articulations ;
  • Facilité d’accroche et décrochage ;
  • Lavage aisé ;
  • Volume disponible.

Nous sommes tous les 3 partis sur la répartition suivante :2 grandes sacoches arrière (25L chacune) + 2 petites sacoches avant (12L chacune) + 1 sacoche guidon (7L). Cette dernière est particulièrement utile pour stocker tout ce que vous souhaitez garder à proximité (gants, téléphone etc…).
Nous avons également prévu chacun 1 sac à dos (de volumes différents) posé sur le porte bagage arrière qui sert en plus de stockage, de sac pour les randonnées.
Sans le vouloir, nous avons chacun pris une couleur différente ! SRCP sera tricolore bleu, jaune, rouge ! Outre la blague, il s’avère que s’équiper de sacoches à couleurs « flashi » permet une meilleure visibilité auprès des véhicules…songez-y !
Retour d’expérience : au bout de 3 mois, aucun problème à déplorer et nous sommes plutôt satisfaits de nos achats !

Camping

matelas camping

Étant donné que nous ne planifions pas les nuits à l’avance, nous ne savons pas si l’on dormira sous un toit d’un jour à l’autre. Par défaut nos tentes sont donc « nos maisons ». Autant dire que le choix est important. Pourquoi plusieurs tentes d’ailleurs ? Cela représente plus de poids à transporter ?
Nous avons convenu dès le début de certains éléments de confort comme on les appelle. Autrement dit sur lequel nous sommes moins regardant concernant le poids. Le voyage étant à long terme, ces « éléments de confort » sont des points qu’il ne faut pas négliger selon nous. Ainsi la tente en fait partie : ce sera une par personne pour des questions d’espaces « privés individuels » mais également pour pouvoir dormir à côté de nos sacoches, prothèse etc… Ces dernières représentent une dépense importante dans le budget total mais sont indispensables et affichent quelques caractéristiques indispensables : poids, résistance aux rafales de vent, facilité de mise en place, résistance à l’usure, séchage facile, qui condense le moins possible…notre choix s’est porté sur MSR pour Nico et Damien et Vaude pour Vincent!

Parmi les autres points de confort on citera notamment : les matelas gonflables, la cafetière italienne, l’enceinte portable…réchaud msr

En ce qui le matériel commun, l’avantage étant de voyager à plusieurs pour partager le poids ! Nous avons également favorisé le matériel pliable pour gagner en espace (cf. liste ; matériel Sea to Summit) et choisi un réchaud fonctionnant aussi bien à l’essence qu’au gaz (l’essence étant plus facilement accessible en Amérique du sud). Autre élément important : le tarp, afin de protéger les vélos (et possiblement nous) des intempéries et visuellement la nuit après les avoir attachés entre eux.

Informatique

go pro avec serre tete

Nous avons choisi d’immortaliser cette aventure et de vous la faire partager un maximum mais pour ça…il faut un peu de matos informatique ! Autant vous dire qu’on a prévu large et lourd (bon Nico possède la majorité de l’équipement). Damien et Nico aimant la photographie…ils ne pouvaient rêver d’une plus belle occasion pour flasher ! Ainsi nous avons embarqué 2 reflex : 1 Canon 700D et 1 Nikon D3100 ; 2 GO Pro pour les plans vidéos (Hero 3 et Hero 3+) ou plans risqués pour nos reflexs (accessoires : serre-tête et perches télescopiques).

Enfin pour les plans aériens, Nico a craqué pour notre plus grand plaisir et investi dans un drone MAVIC Air. Avec 3 batteries, le temps de vol total atteint une heure d’autonomie pour une portée de 7 km maximum. De nombreux modes permettent au drone de nous suivre pendant que l’on pédale, faire des plans circulaires, photos à 360 °et bien d’autres ! Pour information, le pack complet (drône, manette, batteries, hélices de rechange…) pèse environ 1kg.

Afin de mettre tout cela en forme, l’ordinateur reste l’idéal ! Nous utilisons pour les vidéos VegasPro qui s’avère assez intuitif et nous permet de gagner du temps comparé à une tablette ou autre outil (certes plus léger).

Enfin nos liseuses électroniques divertissent bon nombre de nos après-midi et soirées en tente, auberge etc. Teams Kobo et Kindle en ce qui nous concerne; on vous laisse regarder de temps à autre notre compteur de livres terminés pour vous donner une idée du temps passé à lire…

Vêtements & Hygiène

En ce qui concerne les vêtements, il faut être le plus exhaustif possible en le moins de place possible. Cela signifie qu’il faut emporter des vêtements nous permettant de supporter toutes les températures et autres conditions climatiques (coupe-vent ; double-peau ; doudoune…). On les compte sur les doigts d’une main : quelques t-shirts (anti transpiration notamment) ; quelques caleçons et chaussettes ; 1 pantalon de randonnée qui se transforme en short ; des chaussures de marche, une paire de sandale et une de tongs ! Plus l’équipement est polyvalent et sèche vite plus il a des chances de partir en voyage !

Pour la partie hygiène, une trousse de toilette réduite à son maximum. Cela ne sert à rien de partir avec plusieurs exemplaires : tout s’achètera sur place pour la majorité. Nous avons tout de même prévu quelques savons et dentifrices « écologiques » dépourvus d’agents chimiques et toxiques pour l’environnement qui nous permettent de prendre des douches, laver la vaisselle ou encore notre linge dans les cours d’eau.
Lorsque nous n’avons pas accès à l’eau…les lingettes pour bébé prennent le relai afin de se coucher « moins sale » dans nos duvets !

Trousse de secours et soins

Nous avons pris le parti de prendre chacun une trousse de secours au cas où nous serions amenés à nous séparer à un moment ou l’autre mais également pour partager certains équipements dont le doublon serait inutile:

  • Pince à épiler ;
  • Compresses ;
  • Crèmes hydratantes ;
  • Tablettes contre le paludisme ;
  • Couvertures de survies ;

Damien a également emporté avec lui quelques produits supplémentaires pour le moignon qui ne supporte pas forcément le froid de la même manière ainsi que des manchons en gel de rechange.

Tierra del fuego

Tierra del fuego

Presque le bout du monde. L’île de la Terre de Feu, située au Sud du continent, est partagée entre le Chili et l’Argentine. Elle est bordée au Nord par le détroit de Magellan et au Sud par le Canal de Beagle. Tout au Sud on arrive à Ushuaia, la ville la plus australe du monde mais pas encore le dernier lieu habité puisqu’au Chili on retrouve des villages encore plus au Sud (sans parler de l’Antarctique), notamment Puerto Williams sur la Isla Navarino de l’autre côté du détroit de Beagle. Les deux pays se disputent ce statut non officiel de ville du bout du monde pour attirer les touristes et en faire profiter l’économie… Actuellement, le Chili construit une route pour aller plus au Sud d’Ushuaia par voie terrestre : c’est la petite « « gueguerre » dans le coin pour ça (et en même temps vu les prix et le nombre de touriste…il y a un sacré enjeu !).
La Terre de feu tire son nom du voyage de Magellan, qui, lors de son passage, vit avec les membres de l’expédition, de grands feux brûler nuits et jours sur toutes les côtes de l’ile. De là est venu le nom : Tierra del fuego ! Les feux auraient été allumés par les indiens vivant sur l’ile (peut-être pour prévenir les tribus voisines de l’arrivée d’ennemis…). Magellan n’a pas débarqué, mais le nom est resté.
Pour nous le début du voyage vers la Terre de Feu commence à Rio Gallegos, un peu au nord de l’île. Nous y sommes arrivés après 48h de bus depuis Buenos Aires (avec une pause de quelques jours à mi-chemin à Puerto Madryn pour observer notamment les baleines). On y retrouvera nos vélos arrivés par camion quelques jours plus tôt…sains et saufs !

panneau vent fort patagonie

On constate très vite qu’ici il va falloir compter avec le vent parce que ça souffle…et pas qu’un peu ! La première nuit en tente nous l’apprend à nos dépens ! Nous sommes en effet réveillés à 4 heures du matin par de grosses bourrasques qui plient les tentes dans tous les sens. Nous ne nous envolons pas et ne souffrons pas de gros dégâts mais nous sommes maintenant prévenus, la nuit ici il vaut mieux être à l’abri. En revanche le 1er spot était sublime…en bord de cratère d’un volcan éteint. En repartant ce matin nous avons l’objectif d’arriver pour de bon en Terre de Feu et de traverser le détroit de Magellan. La journée sera éprouvante avec un vent de côté qui nous use et qui nous empêche de rouler correctement. Pour aller en Terre de Feu il faut impérativement passer par le Chili.
Le premier contact n’est pas des plus heureux puisque les douaniers sont beaucoup plus pointilleux qu’en Argentine et en Uruguay. Il faut vider les sacoches et nous nous faisons confisquer un saucisson (c’est le comble pour des français…). Ça plus le vent ça commence à faire beaucoup… Nous décidons de tenter le stop sur un bout de chemin pour éviter le vent. Coup de bol après une bonne heure d’attente nous voilà embarqués avec les trois vélos à l’arrière d’un pick-up qui nous déposera 30 km plus loin.

3 hommes avec vélo derrière un pick up en stop

Plus que 10 km à faire avant le ferry et là avec le vent dans le dos. Il nous faudra moins de 30 minutes pour arriver à l’embarquement. Après une rapide traversée du détroit de Magellan nous voici enfin en Terre de Feu ! Nous passerons la nuit à l’embarcadère de l’autre côté. Sous tente mais abrité du vent avec douches chaudes gratuites et internet…le luxe !

En repartant le lendemain nous roulons à un bon rythme, aidé par le vent cette fois ci. Il faut dire que dans l’ensemble il nous aura plus aidé que contrarié puisque jusqu’à Ushuaia nous l’aurons plus souvent eu dans le dos, ce qui nous permet de faire des belles étapes en peu de temps avec des pointes à 60 km/h et des moyennes à 30km/h.
Les paysages sont magnifiques, on les voit changer même le temps d’une journée. On passe progressivement de la pampa au Nord à un paysage plus forestier ; puis au bout de quelques jours nous apercevons enfin les montagnes, elles nous ont manqué depuis le début. Ici les gens disent que l’on peut observer 4 saisons en une journée. Il fait globalement assez froid ; dès que l’on s’arrête, on attrape vite froid de part le vent (ce dernier fera prochainement l’objet d’un article à lui seul) ; il pleut quelques minutes chaque jour mais jamais de grosses pluies. Par conséquent, on cherche des coins abrités pour manger, ce qui n’est pas toujours facile car il n’y a pas grand-chose entre deux villes. Un jour, en allant demander s’il est possible de manger derrière une maison à l’abri du vent nous tombons sur…des Ukrainiens ! Celle-là on ne l’avait pas vu venir ! Ils ne parlent ni anglais ni espagnol, difficile d’expliquer que l’on cherche juste un abri pour le vent mais finalement on y arrive. L’un d’eux Sergeï nous interprètera même une petite chanson ukrainienne, nous apportera du thé et nous montrera des photos de vacances dont une de lui en slip dans la neige (et tout ça sans comprendre un mot de ce qu’il raconte et de ce que lui et son équipe font perdu au milieu de la Terre de Feu). On suppose qu’ils sont venus pour pêcher… En tout cas il aura fait notre journée : merci Sergeï!
Pour dormir sur ces quelques étapes nous avons tout essayé, nuit sous tente à l’abri de l’office de tourisme à Cerro Sombrero ; nuit dans un abri bus (qui sent la pisse) et perdu au milieu de nulle part au Chili ; à la douane argentine à San Sebastian (dans une petite pièce avec cuisine prévue spécialement pour les voyageurs comme nous). Nuit chez un ancien champion de vélo à Rio Grande qui tient maintenant une boutique de vélo (le soir il cuisinera pour nous quatre, deux kilos d’escalope milanaise…). On se rend compte que le réseau de cyclotouristes en Amérique du Sud est énorme ! Une fois que l’on a mis le pied dedans, le contact pour l’hébergement ou autre devient plus aisé.
Nous passerons également deux nuits dans le petit de village de Tolhuin où nous sommes hébergés par Emilio le patron de la Panederia (boulangerie). Une institution dans le coin et le point de ralliement de tout le village et plus. Emilio accueille gratuitement les voyageurs dans une petite chambre (au milieu des stocks) ou dans le sous-sol de la réserve. On y passera deux jours de repos à manger beaucoup de pâtisseries (excellentes) sans arriver à toutes les goûter, ça vaut clairement le détour.
homme devant vitrine boulangerie patagonie

On y retrouve d’ailleurs JB, un voyageur français croisé en Uruguay qui voyage en stop avec qui nous avions gardé contact. C’est marrant de se retrouver au même endroit que lui au bout d’un mois. On se retrouvera encore la nuit suivante, dernière nuit avant Ushuaia, dans une cabane abandonnée au bord d’un lac. Point de rendez vous des voyageurs puisqu’en plus de nous 4, JB retrouve un belge qu’il a déjà croisé. 1 colombienne et un écossais que nous avions rencontré la veille à Tolhuin sont également présent. La vue est superbe et la cabane qui est équipée d’un poêle ; pas de douche mais l’eau du lac (certes bien froide) fera l’affaire…c’est royal ! Entre Rio Gallegos et Ushuaïa nous n’auront pas payé une seule fois pour dormir ! On a par ailleurs été surpris de trouver facilement et régulièrement des douches gratuites un peu partout au Chili.

vue depuis châlet sur lac et montagne patagonie

Dernier jour de vélo avant Ushuaia. On commence par un col (plus grosse montée jusque-là) : facile ! On est entre les montagnes et le vent ne souffle plus beaucoup. Un dernier tournant et nous voilà aux portes de la ville. On file à l’office de tourisme faire le tampon fin du monde sur le passeport et prendre une photo devant le panneau !
On restera une semaine à Ushuaia, trois jours chez Augusto un gars du coin (du réseau de cyclotouristes) et le reste en auberge de jeunesse. On en profite pour faire un peu de rando avec un coup de cœur pour la Laguna Esmeralda et le glacier Vinciguerra et une déception pour le glacier Marcial (en fait on cherche encore le glacier, il a dû fondre…). Pour nous, la ville en elle-même n’a rien d’extraordinaire, beaucoup de touristes (notamment français). En soit, c’est une ville de pécheurs assez récente qui s’est métamorphosée pour les touristes…pas de coup de cœur ! On y va surtout pour les paysages alentours à couper le souffle.

vue panorama glacier vinciguerra patagonie

Après une bonne pause on quitte finalement Ushuaia en bateau, cap encore plus au Sud, mais c’est une autre histoire… En attendant, on vous laisse admirer quelques-uns de nos clichés dans la galerie !